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RABASTENS ET LE PAYS RABASTINOIS

Bienvenue à Rabastens

L’office de Tourisme vous souhaite la bienvenue. Il est heureux de vous accueillir dans le Pays Rabastinois aux confins du Toulousain et de l’Albigeois. Celui qui arrête ses pas dans cette moyenne vallée du Tarn peut jouir d’un cadre agréable et des richesses du passé : vieux logis à pans de bois, hôtels aristocratiques, églises médiévales, remparts, musées, châteaux…

Le Pays Rabastinois se trouve au centre d’une région très variée et à la culture millénaire. A proximité et d’un accès facile, Gaillac, Albi, Cordes-sur-ciel, la forêt de Grésigne, Montauban, Toulouse, Lavaur, Castres présentent au visiteur d’incomparables témoins de l’histoire et de la culture de notre région. Les riantes vallées du Tarn et de l’ Agout réservent aussi de jolis coins d’ombre et de fraîcheur pour la pêche ou la randonnée.

A la découverte de Rabastens

L’essentiel du patrimoine artistique de Rabastens se trouve dans la vieille ville comprise entre les promenades et le Tarn : 
le quartier du Château, aux rues étroites et tortueuses autour du Plô des Chevaliers, le Bourg dont les ruelles coupent à angle droit la Grand’Rue (rue P. et G. Gouzy), témoin de l’urbanisme du XIIIe siècle. En y flânant, vous découvrirez les vieilles maisons à pans de bois des XVe et XVIe siècles, les belles maisons de briques des XVIIe et XVIIIe siècles.

Église Notre-Dame du Bourg

(classée Monument Historique et inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des chemins de St Jacques de Compostelle)
C’est aujourd’hui le monument le plus important de la cité. L’abbaye de Moissac fonde vers le milieu du XIIe siècle un important prieuré au centre du Bourg, nouveau quartier en pleine expansion au XIIe siècle, hors les murs et au nord-est du castrum primitif. Le choix de Rabastens s’explique par le dynamisme de la cité, la richesse de la plaine du Tarn, la qualité du vignoble et l’exemption des droits de péage dont bénéficie l’abbaye pour le vin qu’elle transporte par voie d’eau jusqu’à Bordeaux, la position stratégique de Rabastens où la route de Toulouse à Lyon franchit le Tarn depuis l’époque romaine. De l’édifice du XIIe siècle, il ne reste que les huit beaux chapiteaux du portail, sculptés dans les années 1190-1200, représentant le cycle de l’enfance du Christ. Après la conclusion du Traité de Paris de 1229 qui mit fin à la Croisade des Albigeois, on profite de la paix revenue pour reconstruire entièrement l’édifice. 
 
L’église de Rabastens apparaît comme un  remarquable exemple de l’influence et de la diffusion des créations de l’architecture et de l’art toulousains en Albigeois aux XIIIe et XIVe siècles...

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Le Prieuré, aujourd’hui la Mairie

(Les Escoussières : chemin de ronde aménagé le long du mur de la ville)

Le prieuré s’étend au nord de la nef de l’église. Deux ailes en équerre à l’ouest et au nord encadraient autrefois un cloître, une tour d’escalier desservait les bâtiments à l’angle des deux ailes. L’ensemble fut construit à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle.

 

En 1547 un chapitre est fondé dans le prieuré qui sera uni au collège des Jésuites de Toulouse en 1585. Affecté en 1792 au logement du curé et aux écoles, le prieuré accueille la mairie en 1811.

En 1830, pour ouvrir la mairie sur les Promenades, on abat l’aile nord et le cloître, on construit une nouvelle aile à l’est dans les proportions de la vieille aile de l’ouest qui conserve la tour d’escalier. Un haut mur couronné de balustres et percé d’un vaste portail ferme la nouvelle cour au nord et forme un bel ensemble architectural avec l’église. Au fond de l’impasse de la mairie, une élégante tourelle de style gothique donne accès au triforium de l’église.
 

l'Hôtel de Rolland

(quai de la libération)
 

Ce vaste hôtel d’allure médiévale conserve encore d’importantes parties de la construction primitive du XVe siècle : un quadrilatère de 15 m sur 10 m, haut de 12 m, couronné de créneaux sur de faux mâchicoulis, est desservi sur sa façade côté cour par une tour octogonale contenant l’escalier à vis. Hôtel seigneurial ou maison forte, il dominait les fossés de la ville à proximité du pont del Pa.

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Vers 1575, Simon Rolland achète cette austère demeure qui restera presque inchangée dans sa famille pendant plus de deux siècles. Par le jeu des alliances l’hôtel de Rolland passe au début du XIXe siècle à la famille de Combettes du Luc. Louis de Combettes (1842-1886) chargea l’architecte toulousain G. Dutour de restaurer son hôtel en 1871 et 1877. En façade le couronnement de créneaux, démantelé à la Révolution, sont rétabli avec deux échauguettes, les fenêtres régularisées et agrémentées de croisées de pierre : à l’ouest, au-dessus d’un portail monumental, est édifiée une haute et puissante tour rectangulaire ornée d’une logette de pierre dans le style néo-gothique.

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Hôtel de La Fite - Musée du Pays Rabastinois
(rue Amédée Clausade)

Monument Historique

 

C’est à Jean-François de Rollet, colonel d’un régiment qui prit part à l’expédition contre la révolte des Camisards en 1685, que l’on doit la rénovation de ce bel hôtel de briques à la fin du XVIIe siècle. Il passe au XVIIIe siècle à la famille de La Fite de Pelleporc ; présente à Rabastens dès le XVIe siècle, qui y fonde en 1898 une école chrétienne privée.

La ville achète l’hôtel afin d’y installer son musée en 1974. Entièrement restauré, l’hôtel de La Fite présente sur trois niveaux d’intéressantes collections d’Art et d’Histoire locale. L’archéologie, de la Préhistoire aux Mérovingiens, regroupe de nombreux outils et objets de la vie quotidienne autour d’une superbe mosaïque de plus de 20 m², datant du début du IVe siècle et découverte en 1976 dans la villa gallo-romaine de Las Peiras, à 1 km de Rabastens. Peintures et sculptures religieuses du XIVe au XVIIIe siècle évoquent la richesse des églises rabastinoises.

La fin du XIXe et le début du XXe siècle sont présents grâce à plusieurs artistes régionaux : les paysages de J.-M. Boissière à la sensibilité impressionniste, les compositions poétiques de P. Prouho, les portraits et natures mortes de G. Gaudion et L. Boyals, les peintures et les terres cuites de G. Léonardi et les œuvres art-nouveau de l’affichiste Jane Atché, élève de Mucha constituent un fond artistique très intéressant. Une des richesses originales du musée est la collection de modèles  et maquettes de broderies de René Bégué, dit Rébé (1887-1987), le célèbre brodeur de la haute couture parisienne. Enfin des objets et documents rappellent l’histoire du Pays Rabastinois, comme les chefs d’œuvres du compagnon charpentier M. Roger Bellegarde.

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Les remparts et les bords du Tarn

Dès le XVIIIe siècle, on entreprend de combler les fossés afin d’établir de belles promenades. Les vieux ponts du Moyen-Age disparaissent ensevelis l’un après l’autre ; le dernier et le plus ancien, le pont du Murel, est encore présent à la mémoire de nombreux Rabastinois. A son tour, la Révolution fait disparaître la plus grande partie des murailles dont la base forme les quais de la Libération et des Escoussières.

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Aujourd’hui seul subsiste le rempart dominant le Tarn avec sa porte du Moulin, dans le prolongement du fossé Moulinal. On y voit encore la chicane, l’emplacement des portes et des herses.  Bien que découronnés, ces remparts de briques datant pour l’essentiel du Moyen-Age, ont toujours fière allure.

Du pont sur le Tarn on peut les admirer tout à loisir. Au débouché du pont, « La Castagne », posée fortement au bord de l’eau, élève ses sept étages dont quatre partiellement en sous-sol. Edifié au XVIe siècle, cet hôtel reçoit en 1621 le duc Henry de Montmorency, gouverneur du Languedoc, tombé gravement malade au siège de Montauban et venu s’y faire soigner durant plusieurs semaines.

Une porte monumentale, encadrée de pilastres à bossages, ferme l’impasse de la Castagne.  Quand au pont lui-même, inauguré en 1924, il enjambe le Tarn par deux superbes arches de 55 mètres d’ouverture et de 26 mètres de flèche. Il a remplacé un vieux pont suspendu construit en 1836.

Promenade à la chapelle de Puycheval Table d’orientation (2,5 km)

A l’ouest de Rabastens, sur les coteaux dominant le Tarn et la plaine de Couffouleux, cette vieille chapelle, mentionnée dès 1240 et plusieurs fois reconstruite, remonte aujourd’hui, pour l’essentiel, au XVIIe siècle. Devant elle, un saisissant panorama s’étend de la Montagne Noire aux Pyrénées. Une table d’orientation permet de se repérer. 

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Promenade au château de Saint-Géry (4 km) 

Monument Historique 

 

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A quatre kilomètres au nord-est de Rabastens, dans une oasis de verdure, le château de Saint-Géry se dresse sur les bords du Tarn ; c’est l’une des plus belles résidences historiques de l’Albigeois.

Construit au XIIIe siècle, le château fur remanié aux XVIIe et XVIIIe siècles, mais l’intérêt réside surtout dans l’important mobilier des XVIIe et XVIIIe siècles que l’on trouve à sa place de jadis dans les galeries, chambres et salons parcourus. La chambre du Cardinal de Richelieu retient également l’attention ainsi que la grande salle à manger bleue et blanche à l’imitation des porcelaines de Wedgwood, décorée de légères et gracieuses musiciennes et danseuses en stuc, de style pompéien.

MAIRIE DE RABASTENS
3 Quai des Escoussieres
81800 Rabastens
05 63 33 64 00

mairie@rabastens.fr

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